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Le Cinéphile Enchainé
28 mai 2016

Critique : 13 Hours de Michael Bay

 

 

 

13 hours est le nouveau film de Michael Bay. Loin de ces grosses productions aux budgetx colossaux, Le réalisateur s'attaque à un film pour 50 millions de dollars en se plongeant à Benghazi en Lybie où des terroristes ont attaqués un camp de missions spéciales américaines ainsi qu'une agence de la CIA. Six soldats américains défenda les deux bases pendant 13 heures. Mark Whalberg était prévu au casting du film mais déclina l'offre, Michael Bay décida de ne pas engager de star afin de mettre en avant l'intrigue et le réalisme du film.

 

Synopsis

Benghazi (Libye), 11 septembre 2012. Face à des assaillants sur-armés et bien supérieurs en nombre, six hommes ont eu le courage de tenter l’impossible. Leur combat a duré 13 heures. Ceci est une histoire vraie.

Mon avis :

Michael Bay a clairement gagné en maturité avec ce long métrage. Déjà avec "No pain no gain", il désirait aller vers de nouveau horizons même si celui-ci n'était pas engagé. Michael aime ses Etats unis, il a toujours ses petits tics de patriote mais il n'hésite pas à remettre certains pions en question.
La première partie de 45 minutes, nous installe dans le décor. On fait connaissance des personnages, on s'attache au personnage parce qu'ils ont une femme et des enfants... et ils vont avoir d'autres enfants pour certains ( La Michael Bay touch). Bref, oh lalala j'ai pas envie que tu meurs à la fin du film sinon tu pourras pas profiter de la suite de ta vie. Ne rigolons pas trop, c'est une histoire vrai et même si il y a sans doute de la fiction, certains faits se sont réellement passé. Michael installe une tension qui se retrouvera omniprésente tout au long du film, qui malheureusement parfois est mal utilisés. Comme pour l'une des scènes d'assauts, où l'on attend que les méchants arrivent, un des soldats repères l'ennemi et l'on a l'impression que Michael pourrait intensifier le suspense afin de scotcher son spectateur sur son siège, avant que ne débute l'assaut. Et ben non, il part sur un autre soldat et de ce qu'il se passe dans les autres postes. Ca part un peu dans tout les sens, on ne sait pas trop où est qui, qui est où, enfin bon c'est le foutoir. Ceci dit, on pourrait argumenter comme quoi qu'au niveau réalisme ça transpire le vrai. Ce qui n'est pas faux, il faut l'avouer. Mais pour moi, j'estime qu'il est important de s'attacher à ce petit groupe d'homme et de mieux ressentir la situation. Il faut savoir calmer le rythme s'il le faut, déchainer le diable quand ça doit partir en vrille et de faire pleurer le monde afin de créer des enjeux pour le spectateur.
Mais Michael gère en général, malgré un début d'assaut décevant, il se rattrape plutôt bien par la suite et nous livre une oeuvre sincère et complexe pour le cinéphile. La scène du film est sans doute celle des mères et des enfants découvrant les cadavres de leurs fils, frères ou maris. On sort de ce film en se disant où va notre monde et ce que nous apporte toute ces guerres.
Note: 3,5/5


 

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